Il était une fois

Le chapeau existe depuis toujours sous nombre de formes et dans diverses matières. Ainsi, cumulant les rôles, il se révélait très efficace en capeline de paille pour se protéger du soleil. C'est en cône de laine emboîtant qu'il contrait le froid.

Si abriter constituait l'une des fonctions du chapeau, cacher, quand les cheveux faisaient défaut, en était une autre. Tout comme se faire remarquer. C'est alors que jonché sur le joli crâne de ces dames de la cour, le chapeau atteignit des sommets. Ainsi, le hennin, bonnet pointu mis à la mode par Isabeau de Bavière, ne mesurait pas moins de quatre-vingts centimètres de hauteur.

Hennins du 15ème siècle

Le chapeau eut également sa période d'extravagance et donna aux femmes l'occasion de traduire leur envie d'originalité, de fantaisie et d'élégance. Deux siècles durant, il concilia le respect de codes sociaux, l'envie d'être la plus belle et le besoin de se singulariser.

Par le chapeau, on reconnaît le rang social (le haut de forme aristocratique, la casquette ouvrière) , la profession (la toque du cuisinier, la casquette du facteur, la coiffe de l'infirmière, le képi), la religion (le tchador, la kippa), les origines géographiques (le béret français, le sombrero mexicain), les événements importants (mariages, deuils).

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